Je pense que « les Zaïms » au Liban semblent être atteints d’une sorte de « paranoïa ». Ces « responsables » politiques passent leur temps à nier le réel et à développer des fausses rationalités.
Théoriquement, pour sortir de ce genre d’état, qui offre en lui même, des éléments accélérateurs de conscience, les forces vives de la société civile auraient pu s’en saisir pour affirmer leur unité, faire bloc et concrétiser des projets qui nourrissent un nouveau idéal permettant la construction d’une société alternative. Si des telles initiatives ne sont pas faites, l’ancien modèle du système politique, reprendra en mains les choses au bout de la crise. En réalité, les forces « vives » existantes sont divisées et n’ont pas une même vision sur le Liban à venir.
Or nous savons que le retour à la rationalité se fait souvent par ou après un choc brutal. Pourrions-nous espérer que l’effondrement inévitable du système, ne soit pas sanglant? Nous sommes en droit de craindre le pire, car au blocage de facteurs internes, s’ajoutent les ingrédients des conflits régionaux en ébullition.