Entre la théorie et la réalité le pessimisme gagne la mise.
Le Liban peut être décrit comme un malade atteint de « paranoïa ». Nous voyons émerger de fausses rationalités, les « responsables » de sa « descente à l’enfer » passent leur temps à nier le réel… Une situation qui offre, en elle même, des éléments accélérateurs de conscience.
Théoriquement, les forces « vives » de la société devraient s’en saisir pour faire bloc et concrétiser des projets qui nourrissent le nouveau idéal de la société alternative à venir. Dans la réalité, des telles initiatives ne sont pas faites et ces forces sont divisées et n’ont pas une même vision sur le Liban. Tout porte à croire alors que l’ancien modèle reprendra en mains les choses au bout de la crise…
Mais si le retour à la rationalité se fait souvent par un choc brutal. Espérerons que l’effondrement inévitable du système ne soit pas sanglant… or nous pouvons craindre le pire, car au blocage de facteurs internes, s’ajoutent les ingrédients des conflits régionaux en ébullition.