Les images venant d’Ukraine ont investies subitement les médias de tout genre. Les mauvaises nouvelles de l’invasion russe ont ravivé chez moi une inquiétude familière… Je sais par expérience qu’en temps de guerre, le suivi de l’information devient une affaire fastidieuse qui nécessite une organisation préalable. Il faudrait constamment démêler les nouvelles, chasser les fausses et veiller à croiser les sources d’informations. Or les acteurs de cette guerre sont les pays les plus puissants du monde: USA, Russie, Union Européenne. Ces acteurs sont rodés aux propagandes ficelées. Nous serons inévitablement inviter à une adhésion type noir ou blanc, sommés de choisir un camp. Par conséquent, être « objectif » ne sera pas une tâche aisée.
Je pense qu’il faut partir des principes de base. En premier, celui qui donne à chaque peuple le droit de vivre en paix et de choisir librement son sort selon ses propres intérêts. Et, procéder à la sélection des sources d’informations. Pour ce faire, j’ai distingué, pour chaque acteur de cette guerre, trois niveaux: Le niveau gouvernemental, celui de l’opposition et les intellectuels. Et on trouve des sources à prendre avec des pincettes dans les réseaux sociaux. C’est déjà beaucoup de sources!
Parfois la sélection des sources s’avère facile. C’est le cas du suivi de ce que veut la Russie de Poutine. On s’adresse à un système où la vision de la démocratie est différente. l’autorité suprême dessine un contour de propagande et désigne des porte-paroles. Mais du côté de l’Ukraine, la chose est complexe, car nous n’avons pas de critères de tri des sources ukrainiennes. de plus, nous ne connaissons pas les nuances des positions des élus ukrainiens et de leurs opposants. Et nous nous perdons vite quand il faut croiser les positions politiques par rapport aux zones géographiques: l’est, le centre et l’ouest.
Quant aux Européens, nous sommes face à un ensemble à plusieurs centres de pouvoir. La faiblesse de son niveau politique n’est pas en adéquation avec sa force économique. Nous serons alors obligés de suivre les infos provenant de chaque pays: la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, la Hongrie … et de la Grande Bretagne. Ça se complique trop, je n’arrive plus à compter les sources …
J’ai décidé alors d’appeller un ami… connaisseur.
Ce poste Facebook a été rédigé le 27 février, repris le 1 mars 2022 sur le site https://www.presse-net.com/les-informations-sur-lukraine-un-vrai-casse-tete/